Annecy: Virée Franc-Comtoise

Le 06/10/2019 à 08:48

Dans Régions

Mont d’Or, Morteau et Comté : une virée en Franche-Comté !

 

Après notre petit café matinal habituel, nous voilà partis à l'assaut des premières routes franc-comtoises.

Nous souhaitons la bienvenue à Christiane et Jean-Luc qui expérimentent leur première sortie avec le Club, en journée "découverte".

Notre équipe, composéede 12 motos, va remonter le long de l'Ain, au milieu des monts jurassiens et des paysages verdoyants, aux multiples nuances de vert, agrémentés des premières couleurs chaudes de l'Automne.

Lamontée sur Montclusel nous permet ensuite d’admirer, du haut de ses falaises, la vallée de l'Ain qui s'offre à nous.

Après une collation bien méritée, nous repartons direction la Route des Lacs.

 

Nous poursuivons notre chemin le long de la Loue, au milieu d'un paysage moins montagneux mais avec une végétation tout aussi luxuriante, où nous apprécions ses petites routes départementales et les paysages aux abords des lacs et des barrages.

 

Notre groupe posera ensuite des valises, en fin de journée, à la Table de Gustave.

 

Pour ceux qui le désirent une petite balade est organisée dans la charmante ville d'Ornans, le long de la Loue, où nous séjournons.

Surnommée « la petite Venise comtoise », Ornans vit naître le peintre Gustave Courbet (XIX siècle) qui ne cessa de peindre ses paysages et sa vie paysanne.

Pour la petite anecdote (merci Eric ! ;) : en 1901, un grave incendie survint dans une distillerie de Pontarlier (capitale de l’absinthe). Pour éviter l’explosion des cuves, leur contenu (plus d'un million de litres !) fut déversé dans le Doubs. Or, deux jours plus tard, les poissons titubaient dans la Loue...

Ainsi a-t-on découvert qu’il existait une liaison souterraine entre le Doubs et la Loue…

Dimanche matin, sous un soleil radieux, aux heures matinales encore un peu fraîches (Ah ! le bon air vivifiant de l'Est !), nous partons en direction du Tuyé de Papy Gaby.

Au beau milieu des prairies, où l'automne ne semble pas encore avoir pris ses quartiers, sous l'oeil tantôt curieux, tantôt apeuré des vaches Montbéliardes, nous pénétrons en République du Saugeais : un mystérieux territoire officieux, datant de 1947 qui, sans frontières apparentes, revendique pourtant sa présidence, son hymne, son douanier... et son laissez-passer !

Au Tuyé (prononcé tuhé) de Papy Gaby, les différentes saucisses (notamment celles de Morteau ou Montbéliard) et saucissons franc-comtois sont encore fabriqués de façon artisanale.

Issus de porcs de la Région, la viande sélectionnée (proportion de maigre et de grasse à respecter !) est mélangée avec du sel et des épices, puis mise dans des boyaux de porc.

Les saucisses et saucissons sont ensuite suspendus dans le tuyé (fumoir réhaussé d'une cheminée pyramidale) pour le fumage, aux bois de sapins et d’épicéas, également régionaux.

Tous ces produits sont donc IGP : Indication Géographique Protégée.

Avis aux amateurs : il est temps de faire de la place dans les top case !

 

Nos estomacs à peine remplis, nous repartons alors direction : le Relais du Terroir, où sont fabriqués les fromages Mont d’Or et Comté.

Le Mont d’Or, appelé également le Vacherin du Haut-Doubs, doit son nom à sa proximité avec le massif du Mont d’Or.

Le lait utilisé pour sa fabrication provient exclusivement des vaches de race Montbéliarde ou Simmental. Il faut environ 7 litres de lait pour fabriquer un kilo de fromage.

Le lait, après ajout de la présure, est pressé dans des moules cylindriques, démoulé puis cerclé d’une sangle d’épicéa. Il sera affiné en cave sur des planches d’épicéas au minimum 21 jours, retourné et frotté régulièrement avec de l’eau salée.

C’est dire si nous avions l’eau à la bouche à l’heure de s’attabler pour le repas du midi !

Nous nous séparons enfin dans le courant de l’après-midi, après le pot de l’amitié bien entendu ; chacun reprenant la direction de son doux logis.

Un grand merci à Eric et Fabienne qui, une fois de plus, nous avaient concocté un tracé fort agréable ;)

Corinne.