Mise en jambes dès le début, après Vieille Brioude, avec une succession de virages. Puis la vallée s'élargit nettement à l'approche de Langeac. Après Chanteuges, elle se resserre nettement en prenant alors l'aspect de gorges. La route et la voie ferrée se partagent l'espace rétréci. Après Prades, le parcours devient plus technique ; nous quittons l'Allier et remontons la vallée de la Seuge par une route étroite en pente à 15%, assaisonnée de rapiéçages de gravillons. A la satisfaction de Frédéric, la R18 passe sans difficultés. Laurent est un peu à la peine avec la M1000R dont ce n'est manifestement pas le terrain de prédilection. L'horizon s'élargit vers les monts du Devès et du Velay. Les genêts sont éclatants dans le paysage. Après une portion plus rapide et quelques belles grandes courbes rapides sur la D589, nous empruntons à nouveau une petite route en sous-bois pour retrouver l'Allier au pont d'Alleyras. Puis nous quittons à nouveau la vallée de l'Allier par une route sinueuse agrémentée de quelques lacets, pour grimper sur les monts du Devès et rejoindre le lac du Bouchet, à 1 200 m. d'altitude. L'air est plus frais mais la terrasse au soleil, bien abritée, offre une ambiance estivale. Après cette pause agréable, nous pouvons admirer les paysages ouverts, ponctués de parcelles de terre rouge caractéristique et de bois de conifères sur les collines volcaniques et nous surplombons la vallée sur le versant Est puis redescendons par des lacets jusqu'à Prades. Un arrêt s'impose près du pont pour contempler le site et en particulier le monumental rocher du Bac (97 m. de haut) composé de spectaculaires rangées d'orgues basaltiques. La plage de sable, les tables de pique-nique et les canoës et kayaks attendent les touristes tranquilles ou en quête de sensations.
Nous reprenons la route du matin, en faisant un petit crochet par le très beau village de Chilhac, perché sur une falaise basaltique qui domine l'Allier.
Notre balade se termine par la visite de la basilique de Brioude, la plus grande église romane d'Auvergne (74 m. de long), construite sur 4 générations, à partir de la fin du XIe siècle. La polychromie des pierres (arkose, roches volcaniques grises et pourpres), les fresques, les chapiteaux sculptés, le pavage de calades en rosaces et les vitraux contemporains composent un ensemble remarquable.
A l'issue de ce beau parcours, un moment de recueillement païen s'impose sur la terrasse de la basilique pour finir de savourer cette belle journée, qui suscite une totale et unanime satisfaction : une balade pour motards heureux.
On attend impatiemment la prochaine !
Merci à Alain JANNAU Animateur Régional pour ce compte-rendu